Du 25 au 28 février 2012 - Montanita

Nous avons fini de visiter la région volcanique centre-Equateur. Nous allons parcourir maintenant, de plage en plage, la côte littorale du pays. Nous partons de Banos et nous arrêterons à la mémorable petite ville de Montanita. Ca fait un moment que nous n’avons fait la fête, ça tombe bien nous sommes pile au bon endroit !

 Banos – Ambato - Guayaquil – Santa Elena – Montanita = environ 600km

Heure de bus : 8h + 2h + 2h30 = 12h30

Prix : 10€

 

Nous partons de Banos le 25 février vers 10h et prenons toute une série de bus ! Nous arrivons enfin à Montanita vers 21h30. C’est avec plaisir que durant le trajet nous avons petit à petit retrouvé la région tropicale avec la végétation luxuriante qui va avec : bananiers, palmiers, odeur de terre brulée …

 Le dernier bus qui amenait à Montanita (celui qui partait de Santa Elena) avait déjà des airs de fiesta : pleins de jeunes et musique tech à fond ! Nous allons direct à l’auberge (l’Iguana) que nous avions réservé. Elle est tenue par un français style baba-cool, défoncé H24 ! L’auberge (comme toutes les habitations de la station balnéaire) est entièrement faites de bois. Le french de l’hôtel nous explique qu’ici c’est fête H24. Nous déposons nos sacs dans notre chambre et partons voir la ville. Nous avons hâte et faim !

 Nous avions déjà vu sur le net que Montanita c’était LE lieu pour faire la fête, et bien c’est un truc de fou ! Un autre monde. On n’a jamais vu ça ! Chaque M2 des rues du centre de la ville balance de la musique à fond. Ici c’est soit des restos, soit des discothèques ! C’est tout ! Ca grouille de jeunes et de surfeurs de partout wahou ! On est mort de rire avec Micky, incrédules ! La transition : il y a quelques heures, nous étions à Banos, petite région de montagne retirée et paisible et maintenant, musique a fond, la populasse se déchaine sur le dancefloor ! Nous nous arrêtons dans un resto qui fait du « pescado » (poisson). Hum divin, nos plats sont succulents. Nous accompagnons notre repas d’une bonne et corsée caipirinha. Lorsque nous voyons le prix d’un verre d’alcool nous faillîmes faire une attaque : 2$ le verre ! Houu ça promet ! Nous marchons dans les rues où tout le monde danse, tout le monde boit ! Une rue est entièrement « tapissée » de stands « improvisés » où se vendent pour 2$ des cocktails plus appétissants les uns que les autres aux fruits frais. C’est parti mon kiki : mojito fraise ! Les barmans font les mojitos en dansant sur la musique !

 Photo a l’appui :

C'est impressionnant ! Nous nous baladons ça et là dans les rues et débouchons sur la plage. Pleins de petits groupes sont réunis, ça fait la fête !

 A notre 5^ème verre, nous commençons à avoir envi de nous trémousser. Qu’à cela ne tienne, nous allons dans une discothèque pour 3$ ! Ici, c’est possible d’aller et venir à sa guise. Tu rentres, tu sors, c’est comme tu veux ! Nous allons chercher des verres dans les rues, puis revenons dans la boite !

 Les boites ferment, la fête continue ! Rendez-vous sur la plage ! Je ne tiens pas plus de 5 minutes, et vais me baigner tout habillée dans l’eau chaude de la mer, alors que petit à petit, le jour se lève. La température de l’eau est un vrai délice, la mer est déchainée !

Après avoir pris un pti dèj dans un resto, nous rentrons dans notre auberge vers 10h !

 Les jours suivants nous les passons à manger et à se dorer la pilule à la plage. Ici, les restos de poissons sont excellentissimes.

 Montanita …

La plage :

Dans la nuit du 27 au 28 février, un violent orage nous tire de notre sommeil. Eclairs, coups de tonnerre, on croirait qu’il y a un feu d’artifice dans notre chambre ! Il pleut des cordes, et on se rend compte que le toit fui. Toutes nos affaires commencent à être mouillées. Le mec de l’auberge essaie de rafistoler le toit à gros coup de marteau. Impossible de fermer l’œil. Benoit (le mec de l’hôtel), nous expliquera le lendemain qu’il n’aura jamais vu tempête pareille. Ca fait 14 ans que le coin n’a pas connu de tonnerre comme ça. Toute la ville est inondée. Certains hôtels ont dû être évacués.

 Nous décidons de partir le 28 et de poursuivre notre route.

 Le prochain chapitre est « Atacames ». Entre Montanita et Atacames, nous avons fais quelques plages : Los Frailes, Manta et Mompîche, ces excursions ont été très courtes et nous n’avons pas pris de photo car nous n’avions pas emmené l’appareil sur les plages. Nous le regrettons maintenant, surtout pour Mompîche, petite ville balnéaire typique tropique pour laquelle j’ai eu un réel coup de cœur.

 Nous irons directement au chapitre « Atacames » dans le menu Equateur.